La Rampe Tio : Lo Boçut (teatre)
Introduction
Le 7 juin 2024, à Arvieu, dans le cadre des recampaments annuels de l'association ADOC 12 qui permet à de nombreux écoliers aveyronnais de découvrir la langue et la culture occitanes, l'Institut occitan de l'Aveyron (partenaire avec l'Ostal Joan-Bodon) a fait la captation de la pièce de théâtre Lo Bocut jouée par Yves Durand et Gilles Buonomo de la compagnie La Rampe Tio.
« L’histoire du bossu a été découverte par une des élèves d’Yves Rouquette, Claudine Chalmeton, qui l’avait entendue d’une conteuse "exceptionnelle" de son village de Félines en Minervois : Germaine Cabrol. Yves Rouquette a rencontré Germaine Cabrol et a fait un enregistrement de ses histoires contées. Ensuite, il apporta le texte de Las cabridetas à Paul Fabre, professeur d’occitan à la Faculté de Montpellier, qui le fit écouter à un autre professeur, Jean-Marie Pent qui, à son tour en fit un livre à caractère ethnographique. De son côté, Yves Rouquette s’est mis à conter : La vinha del paure òme, Lo boçut, Las cabridetas, Lo cordonièr... contes qu’il intégrera dans son spectacle de conteur en solo ou en première partie de sa Messa pels pòrcs qu’il présenta accompagné de 3 musiciens : René Nam, Frances Balzano et Jean-Michel Pellegrin. Voilà comment Lo boçut de Germaine Cabrol se fit connaître. Il est intéressant de voir que c’est grâce à des relations inter-générationnelles que l’histoire du bossu a pu être transmise et sauvegardée. (…)
C’est à la demande de Marie-Hélène Bonafé (Théâtre de la Carrièra) qu’Yves Rouquette a fait une adaptation théâtrale pour 2 personnes du bossu, et ce, tout en occitan. (…)
Un còp èra (il était une fois), un jeune bossu qui voulait faire le tour de France (à pieds… pas à bicyclette !) pour découvrir d’autres contrées et d’autres gens… Il part, sans crainte, pour se confronter à ceux qui ne priseraient pas sa bosse. Il nous entraîne alors dans un voyage parsemé d’embûches et de fabuleux trésors dont seuls les contes en ont le secret. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle camarade et non plus bossu… Le périple du malicieux petit boçut jusqu’au château des sorcières et le dénouement durent une heure de pur enchantement. » (La Rampe Tio)
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