ARVIEU Centre du Village

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Introduction

ARVIEU Centre du Village

Enfants (dròlles, enfants) et femme assis devant des devantures, villageois dans une rue (carrièira)

« Le prieuré de Saint-Amans d’Arvieu dépendait au XIIe siècle de Saint-Victor de Marseille. Il avait Clauzelles pour annexe. Il fut réuni au Chapitre de Rodez, ainsi que celui de Carcenac-Salmiech, en 1281, par l’évêque Raymond de Calmont. A part le clocher, l’église est récente : elle a été construite par Boissonnade vers 1840. La voûte a été refaite en 1904. Tabernacle de J.-Cl. Izard (1980).

Le château dépendait de la baronnie de Landorre, très puissante dans la région. La communauté des habitants eut très tôt des privilèges, comme le prouve la confirmation de ceux-ci par Hugues de Landorre, en 1292. Des mesures à céréales, qui lui étaient propres, citées dès 1286, concrétisaient les avantages économiques dont elle jouissait. Le village était entouré d’une enceinte percée de trois portes. Le château et l’église occupaient l’angle Sud-Ouest. En échange de la protection que leur assurait le château, les habitants étaient tenus de contribuer à son entretien et d’y monter la garde en temps de guerre. La baronnie d’Arvieu passa au XVIe siècle à Guillot d’Estaing, qui la vendit à Antoine Brenguier. Charles-Amans de Vigouroux en fut acquéreur en 1741.
La vie du village fut mouvementée : occupation et ruines par les protestants pendant les Guerres de Religion (en 1571-1574), crime du seigneur Jean d’Astugue (1674), brigandages au début du XVIIIe siècle, chouannerie sous la Révolution (1793). Le dernier seigneur, le chevalier de Vigouroux, contre-révolutionnaire, périt en prison.
Chapelle dite de l’Etang d’Arvieu, citée en 1643.
Aures (Notre-Dame d’) : L’église de Notre-Dame d’Aures, mentionnée en 1173, était jadis annexe de Prades-de-Salars, prieuré de Conques, bien que son territoire ne confrontât pas avec celui de Prades. Selon d’autres auteurs, elle était annexe de Saint-Pierre de Canet. Pour confirmer le premier rattachement, on raconte la légende de Notre-Dame d’Aures : la Vierge de Prades apparut dans les bouleaux à Aures, indiquant sa volonté d’y voir construire un sanctuaire. Ce fut un lieu de pèlerinage. Elle fut érigée en paroisse à la suite du Concordat. Nous retrouvons ici la présence des Landorre : en 1304, Arnal de Landorre fonda une chapellenie sous le nom de saint Michel dans l’église : la chapellenie était une fondation de messes, attachées à une chapelle et à un autel déterminé. La nef est de la fin du XVe siècle ; le portail est du début de la Renaissance. L’église renferme une statue de sainte Foy en pierre, de la fin du XVe siècle (elle tient de la main droite le gril, son attribut).
Caplongue : Le prieuré de Saint-Saturnin ou Saint-Sernin dépendait de l’évêque. Edifice du XIXe siècle. La seigneurie de Caplongue appartint du XIVe au XV? siècle à la famille de Faramond qui s’y installa après avoir quitté Salmiech. Elle fut cédée aux Assier (1631), puis aux Barrau (1709).
Clauzelles : L’église Saint-André était annexe de celle d’Arvieu. Elle est mentionnée vers 1120. Elle fut aménagée au XVIIIe siècle. Vierge, copie populaire de Notre-Dame dite des Embergues (XIVe siècle). Statue gothique de saint Etienne (bois). Communauté d’Ancien Régime.
Dours : Tour au XIVe siècle. Communauté d’Ancien Régime.
Espinous : Domaine de l’abbaye de Vabres, cédé en 937 au vicomte de Millau, puis en 1206 au Temple de La Selve.
Les Faux : Prieuré de Saint-Martin, rattaché au collège des Jésuites de Rodez en 1574. Chapelle de Saint-Martial et Saint-Blaise bâtie au XIVe siècle. Réparations en 1771. L’église renferme un rétable du XVIIe siècle au maître-autel et des statues d’évêques.
Montfranc : Château bâti en 1787.
Montginou : Domaine mentionné depuis 1190. Il figure dans une donation à l’Hôpital de Jérusalem.
Paulhe-Grand : Résidence de la famille de Grimal, XVIIIe siècle.
Ventajou : Terre mentionnée depuis 1123. Elle fut donnée en 1180 à La Selve par A. de Miramon. Elle fut, sous l’Ancien Régime, le siège d’une petite communauté. » (Jean Delmas, 1996)
Auriac« Le prieuré de Saint-Léonard d’Auriac fut uni à l’archiprêtré de Conques en 1320 par Mgr. de Pleinecassagne. L’évêque de Rodez y levait un péage en 1269. La commanderie de La Selve et l’abbaye de Bonnecombe avaient de leur côté, des droits seigneuriaux à Auriac. Astorg, abbé de Bonnecombe, les avait acquis de Brenguier de Calmont en 1277.
La concurrence de ces autorités explique peut-être qu’Auriac ait joui assez tôt de franchises. Celles-ci furent concédées en 1346 par l’abbé de Bonnecombe : les habitants avaient droit à deux syndics pour les représenter. En 1440, ils obtinrent l’autorisation de clôturer et de fortifier leur bourg. Les fossés étaient alimentés par deux sources voisines du cimetière.
L’église XVIIIe a été brûlée par la foudre en 1937, à l’exception du chœur. Elle renferme un tableau de saint Léonard par J. B. Delmas (1840). Projet de construction d’une chapelle dédiée à sainte Catherine en 1518. Au cimetière, au Moyen Age, oratoire de Notre-Dame de Pitié.
Moncan : Le domaine de Moncan fut donné à Bonnecombe en 1172 par la famille Bonnefous et devint une grange importante. Béatrix de Clermont, femme de Jean Ier d’Armagnac, y testa en 1361. La grange fut acquise à la Révolution par Jean-Antoine Passelac de Villecomtal. Il ne reste plus rien de la chapelle et du cimetière, mais la tour subsiste. Blason de l’abbé de Bonnecombe, Astorg de Cenaret (XVe siècle). Les habitants de la Salette devaient faire la garde à Moncan.
Randan : Le mas de Randan est cité dès 1172 dans un acte de donation à la commanderie de La Selve. Ce fut une seigneurie d’une branche de la famille de Méjanès, qui en reçut en 1649 de Louis d’Arpajon la justice, en paréage avec l’abbaye de Bonnecombe. Le paréage était une convention entre deux seigneurs pour exercer la justice en commun.En 1773, Jean-François de Méjanès donna Randan à François-Régis Bonnefous, du Roube. Le château a été reconstruit en 1844. Il fut la propriété du Dr. Raymond Bonnefous, président du Conseil général de l’Aveyron de 1949 à 1976.
Le Roube : Tour attestée au XVe siècle. Origine de la famille Bonnefous. » (Jean Delmas, 199

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ARVIEU Centre du Village
© JEANJEAN Guy (Arvieu)

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