Sent Ainhanh e lo malvièlh
Introduction
En les christianisant, l’Eglise a pérennisé des croyances anciennes relatives à la protection contre les maladies ou à la guérison et les populations ont parfois mis spontanément sous la protection de saints thaumaturges des lieux sacrés aux vertus prophylactiques ou curatives.
On disait que les enfants rachitiques avaient lo malvièlh et on les vouait à saint Agnan ou Aignan (fête le 17 novembre), à Camboulan sur la commune d'Ambeyrac.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Marcelle CÉPIÈRE
née Espinasse en 1925 à Estrabols le Haut de Saujac, décédée en 2018.
Transcription
Occitan
Français
« Aicí venián a sent Ainhanh, lo monde, pel malvièlh. Quand los dròlles èran pichins, que profitavan pas, los menavan aicí pel malvièlh, aquò s'apelava, e los fasián asorar a sent Ainhanh. La glèisa de Cambolanh èra aval, al cementèri. »
Saint Aignan et le rachitisme
« Les gens venaient ici à saint Aignan pour le rachitisme. Quand les enfants étaient petits, qu'ils ne grossissaient pas, ils les amenaient ici pour ce qu'on appelait le rachitisme et ils les vouaient à saint Aignan. L'église de Camboulan était en bas, au cimetière. »
« Les gens venaient ici à saint Aignan pour le rachitisme. Quand les enfants étaient petits, qu'ils ne grossissaient pas, ils les amenaient ici pour ce qu'on appelait le rachitisme et ils les vouaient à saint Aignan. L'église de Camboulan était en bas, au cimetière. »
Localisation
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