Moisson (meisson, sèga) mécanisée avec un tracteur et une moissonneuse lieuse (ligaira, liusa) de la paille de seigle (segal), aux Cartonnades, juin 1995
Introduction
Moisson (meisson, sèga) mécanisée avec un tracteur et une moissonneuse lieuse (ligaira, liusa) de la paille de seigle (segal), aux Cartonnades, juin 1995
Didier et Pierre Brugidou
L'enclos avec poulailler (galinièr) que l'on voit à mi-pente est le jardin de l'ancien presbytère (caminada).
A la fin du XIXe siècle, les rives d’Olt autour d’Ambeyrac (Ambairac) ont abandonné le chanvre pour cultiver la paille de seigle. L’idée fut lancée par un enfant du pays, émigré à Paris, qui avait remarqué que les pailles à boisson ou chalumeaux étaient importés de Hongrie. Par la suite, cette production s’est orientée vers la paille pour la chapellerie de Caussade (Caussada) dans le Tarn et Garonne, puis pour les chaisiers. En rapport avec cette dernière activité, on trouve dans le Villefranchois (Vilafrancat) une culture de joncs de paillage ou paille de marais dans des terrains marécageux (jonquièiras).
Associée à la production de maïs, la culture du seigle permettait d’avoir, sur la même parcelle, deux récoltes dans l’année.
Las Cartonadas, d'Ambairac, junh de 1995
Photo
