La jornada dels dalhaires

Collecté en 1997 par IOA Sur la Commune de Alrance Voir sur la carte
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Introduction

Il y avait jadis des foires à la loue spécialisées pour l’embauche d’équipes (còlas) de faucheurs (dalhaires) ou de moissonneurs (meissonièrs, segaires).

L’aiguisage de la faux (asugar la dalha) nécessitait du matériel spécialisé et un certain savoir-faire. Comme notre informateur, les dalhaires portaient leur pierre à aiguiser (cot) à la ceinture, dans un étui en bois (codièr) rempli d’eau.

Les premières faucheuses arrivèrent aux alentours de la guerre de 1914-18. Les ouvriers agricoles ne virent pas arriver ces machines d’un très bon œil.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Julien DRULHE

né en 1929 à Boneguide d'Alrance.

Transcription

Occitan
Français
« Un còp èra los anciens anavan a la jornada tot l'estiu. Fasián una campanha de dos meses e anavan dalhar dins las bòrias.
Començavan lo matin a quatre oras, a nòu oras fasián nòu oras e picavan la dalha e pièi entrò miègjorn. A miègjorn, despartinavan, picavan la dalha e fasián plangièira pendent un parelh d'oras. Pièi tornavan començar entrò al seras.
Aquí, aquò's lo codièr, lo codièr e la cot per asu(g)ar, e l'ai(g)a dedins per avure la cot totjorn tota trempa. »
La journée des faucheurs
« Autrefois les anciens allaient à la journée tout l’été. Ils faisaient une campagne de deux mois et ils allaient faucher dans les fermes.
Ils commençaient le matin à quatre heures, à neuf heures ils goûtaient et ils rebattaient la faux et puis jusqu’à midi. À midi, ils déjeunaient, ils rebattaient la faux et ils faisaient la sieste pendant une paire d’heures. Puis ils recommençaient jusqu’au soir.
Là, c’est l’étui, l’étui et la pierre pour aiguiser, et l’eau dedans pour avoir toujours la pierre toute mouillée. »

Localisation

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