Lo vedelièr

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Introduction

Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).

Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.

On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).

La vie des buronniers (montanhièrs), lo cantalés, lo pastre, lo vedelièr et lo rol était rude.

Le nombre de montanhièrs employés dans un masuc dépendait du nombre de vaches à traire. Dans les grandes montanhas, il pouvait y avoir un trascantalés, un traspastre ou pastre de sosta, un trasvedelièr… Le préfixe tras signifie second, assistant, littéralement derrière. Sostar signifie soulager.

La taille de la montanha se définissait d'ailleurs en fonction du nombre de montanhièrs qui y travaillaient. On disait : “Una montanha de cinc òmes.” Calmejana était une montanha de sèt òmes (sept hommes).

Comme son nom l'indique, le vedelièr s'occupait des veaux (vedèls).

Au moment de la traite, pour inciter la vache à donner son lait, il approchait le veau de sa mère, amairava (de maire : mère). Après avoir amorcé la traite avec le veau, il retirait ce dernier du pis et l'attachait à la patte antérieure de la vache avec une corde en crin appelée cambilha. Cette opération s'appelait cambilhar (de camba : jambe).

En plus de son travail, le vedelièr préparait les repas.

Ethnotexte

Clément MONTEIL

né en 1931 à Graissac.

Transcription

Occitan
Français
« Lo vedelièr amairava las vacas e estacava les vedèls amb un cordèl de crin de vaca.
Al masuc, aquò èra lo vedelièr que fasiá la cosina. »

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