La camalhada
Introduction
Faute de musiciens, on faisait danser à la voix en interprétant des pots-pourris, en chantant "al tra-la-la" ou en utilisant des objets du quotidien (peigne, bouteille et cuillères…).
« La bourrée ne paraît pas s'être beaucoup dansée, à Millau, avant le XXe siècle. Antérieurement, lors des réjouissances publiques, on organisait ou l'on improvisait des farandoles, à la manière méridionale ou provençale. La bourrée fut introduite en ville avec les animations folkloriques, associée d'ailleurs à la blouse (bleue ou noire), qui ne se voyait dans nos murs qu'à l'occasion des foires et marchés, sur le dos des paysans. Les campagnes environnantes, en effet, durent connaître la bourrée, comme la blouse, à une époque assez ancienne, mais nous ne connaissons pas de documents sur ce sujet. » (Extrait de "A la fête de Saint-Germain, vers 1930", par P.-E.Vivier, dans Le journal de Millau, janvier 1993)
Son
Amans MALAVAL
né en 1915 à Castelnau-Pégayrols.