Fontaine (fònt) sanctifiée et local de la coopérative de production-distillation, aux Pesquiès

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Introduction

Fontaine (fònt) sanctifiée et local de la coopérative de production-distillation, aux Pesquiès, décembre 2002

C’est le chauffeur d’alambic (alambicaire) qui avait la charge de la distillation de la vendange (vendémia) et des fruits fermentés, surtout la prune bleue (pruna agostenca), apportés par les agriculteurs.

On distillait aussi le résidu de presse des pommes (pomat).

Malgré la vigilance des « rats de caves » (rats de cavas), la fraude était fréquente et les alambics clandestins nombreux.

Ceux du Vallon de Marcillac (Marcilhac) étaient construits sur un même modèle, assez élaboré, à partir de plusieurs chaudrons (pairòls).

En Rouergue septentrional, on distillait surtout la menthe (menta) et la mauve (baume).
Les baies de prunellier (bartàs, boisson negre) étaient également distillées.

« Dans les environs [des Pesquiès], à 300 mètres après le passage à niveau du Bourguet, la fontaine de Saint-Clair avait la réputation de guérir les maladies des yeux.» (d'après Jean Delmas, 2002

Los Pesquièrs, de Vilafranca de Roergue, decembre de 2002

Photo

Fontaine (fònt) sanctifiée et local de la coopérative de production-distillation, aux Pesquiès
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

Localisation

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