Lo tuaire de pòrcs
Introduction
Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services du tuaire ou sangnaire à qui l'on donnait un peu de viande et de boudin (bodin, sang).
Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.
En général, on égorgeait le cochon sur un banc ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant, après avoir arraché les soies (sedas), en évitant de cuire la codena.
Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).
Sur la Montanha, on le tuait généralement sur un banc et on l’ouvrait par le dos.
On notera un mécanisme linguistique qui s'observe en Carladez : les finales en -ac sont modifiées en -at : Taussac - Taussat, Cussac - Cussat.
Ethnotexte
Jean MIALET
né en 1937 à Marot de Taussac.
Transcription
Occitan
Français
Lo tombam sul banc, lo sagnam e n’i a que ramassan lo sang.
De d'abans, les cramavan ambe de la palha, les clujavan ambe de la palha e metián fuòc. O alara les fasián ambe l’aiga calda. L’un o l’autre.
Dins lo temps, lo durbián sustot per l’esquina. Lo pòrc èra partejat pel mièg. »
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