Un maridatge montanhòl
Introduction
La tradition du mariage montanhòl comporte le cortège nuptial mené par un cabretaire jouant des regrets.
Ethnotexte
Antonin CHAMPAGNAC
né en 1913 au Cros de Ronesque (15), décédé en 2010.
Transcription
Occitan
Français
Pas de transcription pour le moment.
« Quand il s’agissait d’une maison un peu aisée, le mariage durait deux jours.
En principe, on se mariait après Pâques, quand les jours sont longs et les granges vides.
En général, on tuait un veau et les mères des filles invitées portaient un présent : de la volaille, du beurre, du sucre…
Pour préparer tout ça, on faisait venir une cuisinière capable de voir ce qu’il fallait pour faire manger cent personnes.
Deux jours avant la noce, on chauffait le four pour cuire les tartes, les fouaces, les pompes…
Le jour du mariage, tous les garçons invités allaient chez la mariée où le garçon d’honneur avait fait une liste pour accoupler tous les invités. Il fallait ensuite que chaque cavalier aille chercher sa cavalière chez elle. Après, ils formaient le cortège à la suite du cabretaire qui jouait un air bien précis.
À la mairie, le cabretaire restait dehors et pliait sa cabrette.
À la sortie de la mairie, le cortège partait pour l’église, mais sans musique. Après la messe, le cortège se reformait et le cabretaire jouait un air gai pour les conduire à l’auberge.
Pendant le repas, il y avait des chansons, des monologues et la fille d’honneur lisait un compliment à la mariée. Après le bal, à minuit, on allait souper.
A la sortie du souper, souvent, les mariés échappaient et on allait leur porter du vin blanc et de la fouace.
Le lendemain, il y avait une messe et on revenait finir les restes de la veille. Le soir, chacun rentrait chez soi.
Le cabretaire avait encore un autre air pour quitter le village. »
En principe, on se mariait après Pâques, quand les jours sont longs et les granges vides.
En général, on tuait un veau et les mères des filles invitées portaient un présent : de la volaille, du beurre, du sucre…
Pour préparer tout ça, on faisait venir une cuisinière capable de voir ce qu’il fallait pour faire manger cent personnes.
Deux jours avant la noce, on chauffait le four pour cuire les tartes, les fouaces, les pompes…
Le jour du mariage, tous les garçons invités allaient chez la mariée où le garçon d’honneur avait fait une liste pour accoupler tous les invités. Il fallait ensuite que chaque cavalier aille chercher sa cavalière chez elle. Après, ils formaient le cortège à la suite du cabretaire qui jouait un air bien précis.
À la mairie, le cabretaire restait dehors et pliait sa cabrette.
À la sortie de la mairie, le cortège partait pour l’église, mais sans musique. Après la messe, le cortège se reformait et le cabretaire jouait un air gai pour les conduire à l’auberge.
Pendant le repas, il y avait des chansons, des monologues et la fille d’honneur lisait un compliment à la mariée. Après le bal, à minuit, on allait souper.
A la sortie du souper, souvent, les mariés échappaient et on allait leur porter du vin blanc et de la fouace.
Le lendemain, il y avait une messe et on revenait finir les restes de la veille. Le soir, chacun rentrait chez soi.
Le cabretaire avait encore un autre air pour quitter le village. »
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