Rue du faubourg (barri)

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Introduction

Rue du faubourg (barri)

« Jean Laroze a publié en 1987 Saint-Félix de Sorgues, une communauté rouergate sous Louis XIV.
La commune de Saint-Félix a été distraite du canton de Camarès le 2 août 1973 et réunie à celui de Saint-Affrique.
Une commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem fut fondée vers 1150 (donation de P. de Caylus). Les commandeurs furent : Bertrand Raspalanc (1179), P. Raimond (1286-87), Vidal de Montauson (1307), Raimond d’Olargues (1314), B. de Gourdon (1320), P. de Clermont (1328-30), Brenguier d’Esparrou (1366), Pons de Panat (1392-94), etc. Parmi leurs successeurs les plus notables on peut nommer : Raymond Ricard (1450-1459), Antoine de Janny (1545) et Jean-Paul de Lascaris-Castellar (1677). La commanderie avait des dépendances dans le Saint-Affricain : Druille et Mascourbe, Saint-Caprazy, Prugnes (Camarès), Carnus (Saint-Séver), Martrin et ses annexes de Saint-Clément, de Saint-Laurent et de Ferrayroles, Moussac, La Bastide-Pradines (donation de 1221) et son annexe de Saint-Pierre de Gourjas, et Montagnol. Hors Rouergue, la commanderie de Campagnoles, près de Cazouls-les-Béziers, lui fut rattachée par le commandeur Raymond Ricard vers 1450.
Etabli à proximité d’une source abondante, le village profita, sur le plan économique, de deux zones complémentaires à la limite desquelles il se trouvait : d’un côté, le Causse, utilisé pour l’élevage, d’où le grand nombre de tisserands aux XVIIe et XVIIIe siècles, moulins drapiers dès 1426, tanneries, etc., de l’autre, des bois, d’où industries du bois (scierie en 1426 également) et verreries (famille de Breton aux XVIIe et XVIIIe siècles). En 1459, le commandeur autorisa la tenue de deux foires, qui furent franches et il s’engagea à ne prélever que quatre deniers par pièce de drap de 11 cannes tissée à Saint-Félix.
Le commerce y était florissant et le grand pont de pierre sur la Sorgues le rappelle. Sur le plan politique la communauté aurait eu des consuls en 1320. La localité fut entourée de remparts en 1438, construits par le maçon Dorde Dalaus.
Saint-Félix fut un milieu favorable au protestantisme. En 1577, le château était pris par les calvinistes et fort endommagé. En 1620, le commandeur obligea les habitants à participer à sa reconstruction. Mais quelques années plus tard, en 1627, La Vacaresse, gouverneur du Vabrais pour les protestants, s’en empara de nouveau. Après la paix d’Alès, les remparts furent détruits (1629). Malgré la révocation de l’édit de Nantes, on comptait encore en 1709, 188 protestants contre 285 catholiques. On ne peut attribuer aux guerres religieuses, à la révocation et au départ des protestants, la décadence économique. Hors des grands circuits, l’industrie de Saint-Félix était matériellement défavorisée.
Comme beaucoup de localités partagées sur le plan religieux, chaque groupe avait une conscience plus vive de son appartenance et de ses choix. A la Révolution, la commune fut une des rares à proclamer ouvertement son refus de renoncer au culte public. Après la Révolution, les débuts de la grande industrie tuèrent un commerce et une industrie moribonds. » (Jean Delmas, 2002)

Carrièira del barri a Sant-Faliç de Sòrga

Photo

Rue du faubourg (barri)
© BROUILLET Joëlle (St-Félix-de-Sorgues)

Localisation

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