L'aiga o lo linge sul cap
Introduction
Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta, servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòu de coire).
La lessive était ensuite rincée au lavoir (lavador), à la fontaine (fònt) ou au ruisseau (riu).
On utilisait un battoir appelé batadoira.
On étendait les draps (lençòus), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.
Les femmes transportaient l'eau ou le linge sur leur tête. Pour maintenir le seau (farrat) ou la corbeille (palhasson) de linge, elles plaçaient au sommet de leur crâne une sorte de couronne (cabeluda, cabeçal, cabeçau, cabeçuda, cabeçana, cachau) qu’elles fabriquaient elles-mêmes ou qu’elles achetaient chez les chapeliers (capelièrs). Cette technique perdura jusqu’au début du XXe siècle.
Ethnotexte
Baptiste et Marie PLANARD
né en 1920 à La Salesse de Mur de Barrez ; née Sabathier à Pons de Saint-Hippolyte.
Transcription
Occitan
Français
Dins lo temps, las femnas anavan quèrre l’aiga a la fònt amb un farrat e, quand èra plen, lo metián sul cap, las femnas. Metián un cabeçau. Aquò pesava.
Ieu, quand ère jove, atí, quand las femnas anavan far la bugada, prenián una coireta a la man mès, lo palhasson de linge, lo metián amont sul cap. »
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