Sangnar lo pòrc

Collecté en 1997 par IOA Sur les Communes de Montjaux, Rodez Voir sur la carte
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Introduction

Quand on tuait le cochon, la famille et les voisins étaient mis à contribution. Les enfants n’allaient pas à l’école.

Pour tuer le cochon ou far masèl, on utilisait les services d'un tuaire ou sangnaire. Souvent, il dessinait une croix avec la pointe de son couteau avant de saigner la bête.

En général, on égorgeait le cochon sur un banc, sur une maie (mag) ou sur de la paille, on le nettoyait en le brûlant ou en l'ébouillantant (espaumar), après avoir arraché les soies (sedas) avec une vrille (torniquet). On les revendait à la foire de la Mi-Carème de Rodez pour la confection de blaireaux ou de pinceaux.

Selon les endroits, on ouvrait le cochon, après avoir coupé la tête et les pieds, soit par le dos (per l'esquina), soit par le ventre (pel ventre).

Ethnotexte

Gaston BANCAREL

né en 1928 à Roquetaillade de Montjaux.

Transcription

Occitan
Français
« Nautres metiam doas semals e un plancat. Lo tapàvem a tres o quatre e lo metiam aquí. Una femna preniá lo sang.
Après, lo metiam sus de palha e lo rasclàvem ambe d’aiga bolhida.
Lo que lo tuava preniá las sedas per las vendre a Rodés.
Pièi, copàvem las patas, lo cap e lo dubrissiam pel dessús. »

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Localisation

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