Lo flagèl

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de Condom-d'Aubrac Voir sur la carte
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Introduction

Dans les temps anciens, on battait (escodre) le grain à la latte (lata) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine.

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sol commun.

Les hommes actionnaient les fléaux et les femmes retournaient les épis (virar la solada). On ne battait pas au hasard, il fallait suivre des rythmes imposés.

Après, on ventait le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La paille était transportée dans un drap appelé borràs.

Le grain était conservé dans des coffres au grenier.

Les premières machines, appelées cròca-palhas, étaient actionnées par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur.

Ethnotexte

Louis VAYSSET

né en 1918 à Auriech de Condom.

Transcription

Occitan
Français
« Li aviá lo còp de quatre : “E pam, pam, pam… Pam, pam, pam…”
Caliá s’endevenir a far tombar l’afaire quand caliá per ce que, se endeveniam pas, tanben de còps nos fotiam un còp de flagèl a-z-un o a l’autre.
Ai pas vist escodre a la lata, pas gaire. Aicí, fasián ambe lo flagèl. »

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