Vue générale, septembre 2006

Collecté en 2006 Sur la Commune de Cassagnes-Bégonhès Voir sur la carte
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Introduction

Vue générale, septembre 2006

« Cassagnes fut le chef-lieu d’une viguerie carolingienne, confiée à un délégué du comte de Rodez. Peu à peu, l’autorité de celui-ci s’était amoindrie, du fait de l’extension des domaines de grandes abbayes (Vabres et son prieuré de Céor au Xe siècle, Saint-Martial de Limoges, au XI° siècle, et Bonnecombe au XIIIe siècle) et de la montée de familles seigneuriales. Au XIIIe siècle, Brenguier de Calmont (de Plancatge) possédait le château de Cassagnes.
Les Capétiens cherchèrent à étendre de nouveau l'autorité de la monarchie. Le château fut racheté à Brenguier par les habitants au nom du roi. Le sénéchal, représentant le roi, y installa une châtellenie, une des quatre du Rouergue et Cassagnes prit le nom de Cassagnes-Royaux. Une ville neuve y fut installée, avec les mêmes privilèges qu'à Villefranche. Ainsi le représentant du roi pensait-il contrebalancer les bourgs importants qui dans le voisinage appartenaient aux ordres religieux : Naucelle, La Selve, etc. En 1291, le sénéchal y séjourna.
En 1370, Charles V donna les châtellenies au comte Jean d’Armagnac. Mais à la chute de cette maison, le roi reprit la ville et la donna par la suite, en 1472, à Gilbert de Bourbon, comte-dauphin d’Auvergne. En 1562, 1568, 1570, 1574 et même 1584, la ville fut occupée par les protestants avec la complicité des Berengues, passés au protestantisme : le juge Berengues fut pendu pour trahison à Rodez. Ces occupations, dirigées par le seigneur de Taurines, puis par les capitaines Las Ribes et Du Ram, aboutirent à l’incendie des trois quarts des maisons. Cassagnes resta du domaine royal jusqu’à la Révolution.
L’église dédiée à saint Julien fut rebâtie aux XIVe et XVe siècles et on chercha à imiter le clocher de la collégiale de Villefranche de Rouergue (œuvre de Bertrand de Chalancon, évêque, de Rodez, 1470). Le château royal a disparu : il était assis sur un roc schisteux dominant le Céor. Il y eut à Cassagnes, sous l’Ancien Régime, une petite bourgeoisie. Tanneries au XVIe s. Ecoles au XVIIIe s.
Au fond du cimetière, jadis, chapelle dédiée à saint Pierre et à saint André. Elle était insalubre en 1741. » (Jean Delmas, 1996)

Cassanhas, setembre de 2006

Photo

Vue générale, septembre 2006
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

Localisation

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