Ecole (escòla) des filles, à Vines, 1898

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Introduction

Ecole (escòla) des filles, à Vines, 1898

1er rang : Louise Bonnet (1ere), Marguerite Bonnet (2e).
2e rang : ?…
3e rang : ?, ?.
4e rang : Marie-Louise Cambournac (6e), Nathalie Mézy (7e), Henriette Delfau (8e).
5e rang : Julienne Carcanague (7e).

L'école de Vines - L’escòla de Vinas
« [C'était] une école de garçons que dirigea mon père jusqu’à 1899 et où il s’occupa d’abord d’une quarantaine d’élèves de cinq à quatorze ans, toutes divisions. Bientôt la population scolaire diminua et son successeur, M. Lavaur, vit le nombre des élèves tomber autour de vingt.
Le plus grand nombre des enfants âgés de dix ans et plus ne fréquentent régulièrement l’école que de la Toussaint à Pâques : à partir de dix ans, les enfants des familles “pauvres” sont “loués” comme bergers dans des fermes avoisinantes ; la plupart des cultivateurs du village eux-mêmes conservent leurs propres enfants à la propriété où maints petits travaux, et spécialement la “garde” des bêtes, leur incombent. L’école se réduit alors à un tout petit nombre de jeunes : le maître en profite pour les “pousser” en lecture, calcul, écriture, de façon qu’ils soient en fin d’année scolaire au niveau des élèves ayant, dans un plus gros bourg, l’avantage de fréquenter une classe à un seul cours. » (Extrait de Mon village Vines vers 1900-1910, de Augustine Peyrefitte)

Le "signal” - Lo sinhal« Liberté complète nous était laissée pendant ces récréations en plein air. Une seule consigne : ne parler que français, oublier, pendant toute la durée de la récréation, le patois qui était le langage courant de presque tous les enfants se retrouvant chez eux, ou bavardant entre eux ou avec les habitants du village. Une seule punition : le port du “signal” sorte de grosse médaille assez lourde suspendue au cou de celle qui avait laissé échapper une phrase, parfois seulement un mot, patois. Au début de l’année scolaire la sœur nous recommandant de ne parler que français donnait “le signal” à la plus sérieuse ou simplement la plus âgée d’entre nous qui devait le passer à la première qu’elle entendait parler patois. Ça n’était pas très grave pour celle qui recueillait le “signal” au début de la récréation, elle espérait avoir le temps de le passer à une autre : mais l’attention des autres s’éveillait de plus en plus car, à l’arrivée de la sœur devant le rang qui s’était formé à la porte de la classe dès que la cloche avait sonné, celle qui portait à son cou la médaille fatidique se sentait couverte de honte, sous le regard de la sœur et de toutes ses compagnes. » (Extrait de Mon village Vines vers 1900-1910, de Augustine Peyrefitte)

Escòla de Vinas, 1898

Photo

Ecole (escòla) des filles, à Vines, 1898
© MATHIEU Odette (Cantoin), BRAS Lucien (Cantoin)

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