Femme donnant à manger aux poules (galinas, polas), à La Pradalie

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Introduction

Femme donnant à manger aux poules (galinas, polas), à La Pradalie

Héloïse Viguier, Germaine Oustry

« Traditionnellement, la basse-cour regroupe l’ensemble de la volaille et des petits animaux domestiques élevés pour la consommation familiale. Les poulaillers industriels n’existant pas dans la région, l’organisation et la distribution des espèces n’a pas varié depuis le début du siècle. Coqs, poules, poulets, canards et dindons se déplacent en toute liberté dans la cour de ferme et les terrains clos adjacents. Afin d’éviter d’éventuelles rencontres néfastes, les glousses et leurs petits sont généralement isolés quelques temps ce qui permet de maintenir les jeunes au chaud et les préserver des mâles agressifs. De même, les oies, réputées dangereuses, sont souvent parquées dans un enclos particulier. Les dindons, lorsqu’ils sont nombreux, constituent de véritables troupeaux qui évoluent dans les pâturages proches de l’exploitation et qui sont en principe rentrés chaque soir pour ne pas servir de casse-croûte au renard. Les pintades se mêlent souvent à ces petits troupeaux mais leur aptitude à voler et leur désir de liberté les entraînent souvent beaucoup plus loin (certains les considèrent d’ailleurs comme semi-domestiques). Enfin, les lapins vivent en clapier dans un endroit abrité du vent et de la pluie. Exceptés les reproducteurs, tous ont une durée de vie relativement brève et leur acquisition lorsqu’ils ne naissent pas à la ferme, continue de se faire dans les foires. » (Extrait de Sons et musiques autour de l’animal, de Jacques Coget, 1990)

La Pradaliá de Camporiés

Photo

Femme donnant à manger aux poules (galinas, polas), à La Pradalie
© VIGUIER Jean-Pierre (Campouriez)

Localisation

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